On parle de
pollution lumineuse lorsque les éclairages artificiels sont si nombreux et omniprésents qu'ils nuisent à l'obscurité normale et souhaitable de la nuit.
Ainsi, à la
tombée de la nuit, d'innombrables sources de lumières artificielles (éclairages
urbains, enseignes publicitaires, vitrines de magasins, bureaux allumés en
permanence...) prennent le relais du soleil dans les centres urbains jusqu'au
plus petit village.
La pollution
lumineuse est une forme de pollution assez peu évoquée car à priori peu néfaste
pour la santé lorsqu’on la compare aux pollutions plus classiques, mais
pourtant celle-ci n'est pas sans conséquences sur le vivant et peut-être
facilement réduite.
Les causes
possibles :
La pollution
lumineuse est la conséquence de la diffusion de la lumière artificielle par les
gouttes d’eau, les particules de poussières et les aérosols en suspension dans
l’atmosphère.
L’importance
de cette pollution est directement liée à plusieurs facteurs. La pollution
atmosphérique est un facteur aggravant du phénomène ainsi que :
- L'utilisation de systèmes d'éclairage peu performants. De nombreux dispositifs ne concentrent pas la lumière sur la zone à éclairer, d’autres ne rabattent pas convenablement le rayonnement vers le sol. Il en résulte une perte directe d’énergie dont le rendement déplorable engendre également une mauvaise qualité d’éclairage en provoquant l’éblouissement des usagers
- La surpuissance des installations, il peut s’agir soit d’un trop grand nombre de points lumineux sur un secteur donné, soit de la puissance exagérée installée sur le dispositif. Ces situations sont fréquentes et se produisent pour des raisons diverses : arguments commerciaux, sensation de sécurité, recherche d’un esthétisme ...
- Une durée de fonctionnement supérieure aux besoins réels. En fonction du lieu ou du site, la durée d’éclairage devrait être adaptée aux véritables besoins.
Les
conséquences possibles sur la santé :
Chez l’homme,
la pollution lumineuse est suspectée de dérégler l’horloge biologique,
d’altérer le système hormonal , qui a besoin de 5 à 6 heures d’obscurité pour
bien fonctionner, et la sécrétion de mélatonine, hormone qui affecte le
sommeil, la reproduction, le vieillissement…
En outre,
selon certains chercheurs, produire moins de mélatonine peut être un facteur
aggravant de cancer. En effet, par exemple, les femmes qui travaillent la nuit
présenteraient un risque nettement plus élevé d'être atteintes d'un cancer du
sein. D'autres études ont mis en évidence une apparition moins importante de
cancers du sein chez les aveugles.
D'autres
recherches sur les effets de la lumière artificielle sur la santé humaine sont
en cours.
Référence:
- http://risquesenvironnementaux-collectivites.oree.org/le-guide/risques-mon-territoire/sante-environnement/pollution-lumineuse.html
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire